les Balkans 2011

itineraire 2011

En aout 2011 nous sommes allés faire un tour du coté des Balkans avec AMADA Aventures … trés beau voyage, 6000 km en 3 semaines des pistes superbes des paysages magnifiques et un groupe tres sympa.

Les photos sont ici : https://picasaweb.google.com/timetisa/BALKANS2011?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPvTpJHm3YT2bA&feat=directlink

Voici le récit de ce voyage :

 

Nous avions cette année décidé de partir un peu plus loin que d’habitude après l’Espagne en 2008 et 2010 (à 5)  , la Tunisie (à 2) également en 2010, nous voulions  de découvrir une région qui nous parait lointaine mais qui en fait est toute proche de nous ….

 

Deux solutions s’offraient à nous : partir seuls en organisant tout ou partir avec une organisation. Une vie professionnelle un peu chargée nous a fait opter pour la seconde solution. Nous sommes donc partis en aout  avec AMADA Aventures (www.amada-aventure.com).

 

Les pays visités sont au nombre de 8 : Italie, Grèce, Macédoine (FYROM), Serbie, Monténégro, Bosnie, Croatie, et un bout de Slovénie.  Le tout en 3 semaines.

 

Partir à 5 en Def ce n’est pas compliqué, d’autre font beaucoup plus long en étant plus nombreux … . Il faut cependant avoir pensé à de nombreux détails surtout que les nuits étaient majoritairement en Bivouac. Une expérience en Espagne à déballer tous les soirs sacs et autres valises donnant au campement une allure de marché forain, nous a convaincu qu’il fallait faire mieux … Il a également fallu prévoir une réserve d’eau avec une douche … Mais tout ceci est détaillé dans ce blog (rubrique le carrosse).

 

Le 3 aout au matin nous quittons donc le Berry, sous la pluie,  direction Turin pour y rejoindre un couple d’amis également en Defender. Arrivée à Turin en même temps que l’orage nous nous  installons dans un camping. A l’heure de l’apéro une petite averse nous oblige à nous serrer sous la tente. Pas de cuisine ce soir, nous avons repéré un resto à deux pas du camping qui fait de bonnes pizzas …. Le lendemain cap sur Ancône pour le bateau. La route est longue en Defender au milieu des camions, nous arrivons  à destination vers 17 heures , nous sommes en aout et tous les camping le long de la plage de Senigalia sont bondés. Nous décidons à chercher un camping loin de l’agitation du bord de mer (et de la surpopulation) C’est finalement à  Ostra à 35 km de la cote que nous  trouvons un charmant camping quasiment vide. Après une bonne nuit réparatrice (1200 km d’autoroute en Defender  ça fatigue un peu !!).

 

Le 5 Aout,

 

A onze heures nous sommes au rendez-vous avec les organisateurs sur le parking du port, et nous faisons connaissance avec nos futurs compagnons de voyage.

 

Auparavant en quittant le camping nous avions fait un premier ravitaillement dans  un marché pittoresque niché dans les rues d’Ostra. Des traiteurs ambulants proposent du  » prochetto » , cochon de lait fourré aux herbes et aux épices cuit à la rôtissoire. Un régal.

 

Le bateau est annoncé  en retard. Le départ prévu à 15h30 est reporté à 16h30. Après de longues heures d’attente sur le parking en plein soleil, due en partie à la gestion à l’italienne des embarquements à bord du ferry (plusieurs escales mais tout le monde parqué en vrac , donc il leur faut chercher les véhicules uns par uns  pour les embarquer dans l’ordre du débarquement  …). Nous finissons par embarquer et nous rejoignons nos cabines. Nous remontons vite sur le pont supérieur pour le départ (il est déjà plus de 18h30…. Nous y découvrons une foule hétéroclite installée sur des matelas ou bien  à même le sol, voire sous une  tente posée sur le pont. Il y en a partout dans les coursives, les cages d’escaliers… ..

 

 

 

Le 6 août

 

Au réveil nous découvrons le sud des cotes Albanaises et nous arrivons à  Igoumenitsa . Il est 10h il fait déjà bien chaud. Afin de rattraper le retard on commence par 80 km d’autoroute avant d’attaquer les chemins. Pistes sympathiques mi roulantes mi cassantes. Au détour d’un chemin nous surprenons deux tortues en promenades, nous en verrons beaucoup durant ce voyage. avant d’arriver au premier bivouac sur le sable au bord d’une rivière. Nous voulons nous ravitailler dans une station service qui fait également office d’épicerie – bazar. Il y a de tout, sauf à manger … 18h30 nous arrivons au bivouac au bord d’une rivière. Après un apéritif de bienvenue. Nous regagnons notre campement à la nuit est tombée, le premier repas sera préparé à la frontale (et ce ne sera pas le dernier).

 

7 aout :

 

réveil fort humide … et départ vers le mont Olympe via le fabuleux site des météores. Tout simplement somptueux. Mais comment ont-ils pu construire ces monastères dans des endroits pareils. Nous visitons un des couvents où religions oblige les dames doivent revêtir une jupe et se couvrir les épaules.  Un rapide pique nique arrosé avec un vin rosé fortement parfumé de romarin et des pastèques, et nous repartons par les pistes pour arriver au premier bivouac d’altitude vers 20h (N40 14.406 E22 12.759) face au Mont Olympe. Frais mais très joli.

 

8 aout :

 

longue descente vers la plaine et ses grands lacs. Nous nous dirigeons tranquillement vers la frontière macédonienne (FYROM).  Vers midi nous faisons halte dans le restaurant d’un petit village pour un dernier déjeuner grec. Nous y retrouvons d’autres participants n’arrivant pas à lire le menu ni à nous faire comprendre nous nous expliquons par signes au serveur que nous souhaitons  la même chose. Une dizaine de petits plats locaux  nous sont servis à la mode locale :  pas d’assiettes ! tout le monde pique dans les plats avec sa fourchette. Nous arrivons à Bitola en fin de journée apres avoir passé la Frontière sans problème.

 

9 aout

 

visite de Bitola en matinée, et en particulier du grand marché où l’on trouve de tout à des prix très bas. … La ville est très contrastée. D’un coté le marché et le quartier ancien traditionnel, de l’autre une rue commerçante avec des boutiques de marques,  modernes,  et des bars « tendances ». Après déjeuner (5/personne boisson comprise !) nous reprenons la route puis la piste vers Demir Capija dans l’est de la Macédoine où nous installons notre bivouac (N41 29.714 E22 18.435).

 

10 aout :

nous remontons vers le Nord  aux travers de la campagne  Macédonienne, la pauvreté est visible, on se retrouve en France cinquante  ans en arrière. .. Nous nous arrêtons visiter des ruines romaines. Vers 13 heure faisons halte dans un petit village pour déjeuner ; La encore nous y retrouvons d’autres équipages. Le restaurant est bondé. Le serveur nous amène le menu du jour : crudités, populet, légume et boissons (Coca) le tout pour environ 3 euros par personne. En fin de journée  nous nous arrêtons dans la ville de Kratolo au nord du Pays avec l’objectif de dépenser notre argent macédoniens, non convertible en une autre monnaie. . Las peu de boutique et pas grand-chose à acheter. Le minimum tant en alimentation qu’en produits divers (habilement, …) et tellement peu cher … Nous n’arrivons même pas à dépenser notre argent …

 

Le soir il fait presque nuit quand  nous arrivons au bivouac sous une pluie fine après une montée sur une piste glissante … et sous un vent fort et froid …( N42 07.565 E22 02.596).

 

11 août:

 

Le vent souffle toujours. Aujourd’hui nous entrons en Serbie. Le passage de la frontière se passe sans soucis, nous avons eu la chance de pouvoir changer nos devises dans une station services juste avant la frontière , nous avons dû acheter des bidons d’huile moteur et nous avons eu la monnaie en euros.

 

Nous rencontrons en Serbie nos premiers motoculteurs –tracteurs qui tirent une remorque dans laquelle la famille du conducteur a pris place. Souvent un siège de voiture équipe la place du conducteur. La campagne serbe semble plus riche que la macédonienne. Nous croisons un couple de personnes âgées occupées dans leur prairies à couper  le foin et s’occuper des quelques bêtes du troupeau. Les maisons sont belles et soignées, mais toutes ne sont pas terminées.  Nous visitons un site romain dont la restauration a été faites au ciment … En fin d’après-midi nous arrivons à Kuršumlija. Nous cherchons désespérément une boucherie nous avons envie de viande de bœuf. Jusqu’à maintenant nous n’en n’avons pas trouvé …  Un habitant de la ville qui parlait français nous indique une boucherie, mais il n’y a que des côtes de porc au milieu d’un énorme rayon charcuterie. 18h30 nous arrivons au bivouac en altitude. Pendant l’installation un habitant d’un hameau voisin passe nous voir et fait des photos. La soirée est froide …

 

 

 

12 août:

 

La nuit fut fraiche. Au réveil nous avons la visite du voisin qui reveins nous voir avec sa Peugeot 404 de l’époque où il était taxi. Il est venu avec des membres de sa famille pour une dégustation d’alcool de prunes, liqueur de framboise et miel. A 7heures du matin c’est surprenant. Nous nous mettons en route et nous entrons dans le parc de Kapaonac.Nous sommes en montagne, nous traversons dans une station de ski en pleine expansion. Nous prenons le repas de midi dans un petit restaurant au bord de l’eau. Les prix sont toujours aussi bas …Nous visitons ensuite un Monastère orthodoxe superbe avant de reprendre la route (piste) vers le bivouac dans une prairie à l’abri du vent. La nuit tombe vite et la fraicheur aussi …

 

13 août

 

La nuit fut encore bien fraiche. Juste avant de quitter la Serbie, nous dépensons  nos derniers dinars serbes. Passé la Frontière du Monténégro le paysage ressemble aux alpes  autrichiennes. Les maisons sont en bois. Les pistes sont cassantes. Ornières, pierres roulantes, marches. Nous nous arrêtons cueillir des myrtilles … Vers cinq heures, nous décidons de rejoindre directement l’hôtel.

 

14 août

 

Après quatre bivouacs à la fraiche, cette nuit d’hôtel fut réparatrice pour tout le monde … Nous faisons quelques courses dans le petit super marché en face de l’hôtel et nous reprenons les pistes vers Kotor. . nous déjeunons près d’un lac d’altitude  entouré de hautes falaises avec de grandes plages herbues en son pourtour. Comme c’est dimanche, beaucoup de familles, pour la journée. Nous reprenons la piste et nous arrivons en bordure d’un lac où nous découvrons de très nombreux fours à charbon de bois artisanaux. Nous glanons quelques restes de charbon de bois pour le barbecue du soir.. Une fois arrivé au bivouac nous apprenons  qu’il n’est pas possible de faire de barbecue à cause des risque d’incendie

 

15 août

 

Journée essentiellement routière. Apres quelques kilomètres de routes montagneuse, où nous croisons un monument en hommage aux soldat de l’armée rouge …, nous attaquons une longue descente en lacets, sur une route étroite où se croisent avec peine deux véhicules. Et pourtant nous y croisons non sans peine de nombreux cars de touriste débarqué des paquebots. La vue est splendide sur la baie  Kotor ;. Nous visitons la citadelle au milieu des touristes (certes nous en sommes aussi …). Quel contraste cela fait une semaine que nous étions loin de tout et du monde …

 

Nous reprenons la route et une fois passée la frontière avec la Croatie, nous arrivons à Dubrovnik. La ville, reconstruite après la guerre il y a 20 ans est magnifique, la cathédrale montre sur sa façade  des impacts de balles.  La blancheur de la pierre est remarquable, les pavements, tout comme à Kotor sont lisses et brillants.. Nous faisons le tour des remparts. Il est tard il nous faut reprendre la route. Nous sommes attendus ce soir en Bosnie. Ce soir nous dormons à Trebinje. L’hôtel qui nous accueille a un style un peu « soviétique » qui rappelle les édifices construits sous le régime communiste.

 

16 août

 

Après quelques courses sur le marché de Trebinje, nous prenons la route pour Mostar.  La végétation est rare, cela contraste avec le Monténégro.. Près de Mostar, le Road-book signale des restaurants qui servent de bonnes truites. Nous en découvrons un au bord de la Kuma, non loin d’une source. Les truites sont effectivement délicieuses. Il est plus de trois heures quand nous reprenons la direction de Mostar. A Mostar, nous stationnons près d’une mosquée, non loin du vieux pont de Mostar. Ce pont est un symbole ; dernier pont de la ville, il a été détruit par les croates durant la guerre, afin de protéger les chrétiens des attaques des musulmans. Aujourd’hui le pont est reconstruit, à l’identique. Des troupes de l’ONU patrouillent encore sur le pont. ,. Nous faisons le tour de la ville avec un petit train touristique. Nous découvrons les traces laissées par les combats qui ont fait rage à Mostar. Bâtiments criblés d’impacts, maisons détruites qui menacent de s’écrouler. Il y a une volonté de la part des autorités de ne pas reconstruire de laisser ces stigmates en témoignages de ce qui s’est passé …

 

La rue qui mène au pont  abrite maintenant une foule de petits magasins de souvenirs à destination des touristes.

 

Nous reprenons la route lorsqu’un orage  se déclenche.   Les rues en forte pente se sont transformées en torrents. Nous quittons Mostar pour rejoindre le bivouac en longeant de petites routes où nous voyons des panneaux rouges signalant la présence de mines et interdisant de s’aventurer hors des voies de circulations.  …  Après quelques kilomètres sans histoire nous arrivons au bivouac.

 

17 août

 

La nuit a été douce. Apres avoir pris un café dans un endroit improbable (sorte de chalet suisse au milieu de nulle part, nous nous engageons sur les pistes qui traversent les champs de mines. Le paysage alterne entre forêt de sapins qui ne sont plus exploitées car non déminées et zone agricole dans les zones déminées … Nous croisons des hameaux abandonnés  avec des maisons en ruines, constellées d’impacts. Bizarre sensation, nous ne sommes pas si loin de Paris et pourtant  la guerre était là il n’y a pas si longtemps. Les filles sont impressionnées par le spectacle …  Nous apprenons également que pendant la guerre (et apres) les villageois non bosniaque (ici) mais ce fut pareil en Serbie ou Croatie) furent chassé et leur maison annexée par les villageois locaux. Il est donc courant de voir aujourd’hui des maisons récentes utilisée s comme grenier à foin. En effet ces maisons par superstition n’ont en général pas été occupées par les villageois.

 

18 août

 

Dernier jour de piste en Bosnie. Nous passons en milieu de journée aux abords des cascades de de la rivière UNA.  Les abords ont été aménagés et nous décidons d’y faire la pause déjeuner (comme beaucoup de notre groupe ..). Après le repas nous prenons le sentier qui mène aux cascades. Les filles décident d’aller s’y baigner. L’eau est fraiche mais comme il fait chaud … . En fin d’après-midi nous arrivons à Bihac pour 2 nuits d’hôtels. L’hôtel est dans un cadre sympathique au bord de l’Una.  

 

19 août

 

Pour ce dernier jour avant le retour en France  nous partons vers les cascades de Plivitce située à une cinquantaine  de kilomètre de Bihac mais coté Croate. Arrivé sur place nous empruntons un sentier qui nous conduit au cœur de petits lacs aux eaux turquoise et de cascades magnifiques. Notre progression se fait en remontant de l’aval vers l’amont et nous découvrons des lacs de plus en plus vaste mais toujours caractérisé par cette couleur turquoise. Arrivé à l’extrémité d’un de ces plans d’eau nous décidons de prendre une navette qui nous fait traverser le lac et découvrir de nouveaux points de vue.  Apres une pause repas dans le restaurant du parc nous remontant au point le plus haut pour admirer la vue sur le site et nous redescendons par un petit train vers le parking. De retour à l’hôtel les filles vont faire un plongeon dans l’Una pour passer la fin de l’après-midi .

 

Le soir diner de clôture et d’au revoir  avec les organisateurs et les participants à ce voyage.

 

20 aout

 

Nous reprenons la route pour rentrer en France. Nous décidons de partir avec 2 autres participants pour faire une pause par l’ile de Krk en Croatie. La route est superbe et révèle des paysages magnifiques sur les iles Croate. Après une petite baignade nous nous séparons et prenons reprenons la route vers Rijeka. Nous nous arrêtons dans un camping sur le bord de mer à Opatija.

 

21 aout

 

Nous traversons la Slovénie, puis la region de Venise sous une forte chaleur. Une pause salutaire et revigorante à Verone nous permet de prolonger la route. Il est tard quand nous dénichons un camping dans la montée au Val d’aoste.

 

22 aout

 

Remontée vers la France par Aoste et le tunnel du Mont Blanc . Vue magnifique sur la massif et retour sur Parpecay dans la soirée. Les routes de retour sont toujours beaucoup plus longues … pourquoi ????

 

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